To kill a dead | Pv Téo.

C’était un soir tout à fait normal. Le smogue cachait la totalité d’étoiles et une humidité régnait dans les rues de Brooklyn. Même à l’intérieur d’un bâtiment, il arrivait qu’on entendait les sirènes des pompiers, des policer, des ambulances. Le klaxon des taxi impatient de faire un peu d’argent, le bourdonnement des moteurs, bref, un chaos auquel on s’habituais rapidement. Hannah était de service ce soir, à travailler, si on pouvait dire cela ainsi, dans ce bon vieux pub miteux à la clientèle bien connu. C’est vrai, rare était les nouvelles têtes ici. Pas que cet endroit fus dégueulasse ou quoi que ce soit, au contraire, seul l’emplacement faisait qu’il n’était pas très connu. Il était comparable au bar de Mo dans les Simpson. Ambiance plus ou moins chaleureuse, petite musique de fond assez merdique, il fallait l’avouer, et murmures des discussions des clients pour la plupart âgé dans la quarantaine et plus. Ce n’était pas bien chère ici et de ce fait, beaucoup de gens ici n’était pas habillés de la même façon que les riches travailleur du milieu boursier. Quelqu’un passa la porte et un tintement irrégulier mais familier fis tourner la tête au petit barman. Une vieille dame venait d’entrer avec son mari tout aussi âgé. « Salut Margarette, Salut George » lança Hannah d’un ton plus ou moins vivace. Disons simplement qu’elle était un peu assommée ce soir, comme tous les autres d’ailleurs. Ils ne se passaient jamais grand-chose de particulier ici. Le vieux couple lui sourie et la vieille dame s’approcha pour commander un verre à son époux. « Alors, ça vas Hannah? Tu vas arriver à te payer un loyer plus commode? Tu sais que t’est toujours la bienvenue si y’as un problème ma belle. » Hannah sourie en regardant ses main jointe sur le comptoir. « Ça vas… T’inquiète pas pour moi Margarette. Et puis il est pas si mal mon apparte! » Mentit-elle. Bien qu’elle ait un job, ce n’était pas le plus payant, elle aurait aussi bien pu travailler dans un McDo. Son appartement était loin de tout et elle devait dépenser une fortune à chaque semaine pour pouvoir se rendre là où il fallait. Margarette lui souris en lui prenant la main puis s’en alla rejoindre le petit groupe auquel s’Était joint George. Hannah quant à elle retourna dans ses pensés. Assise sur un banc derrière le comptoir, elle s’appuya le dos contre le mur et croisa les bras. Elle posa ses pieds sur le comptoir en espérant que le patron ne passe pas dans le coin. Malheureusement, celui-ci apparue et sembla très choqué de la voir comme ça. Il s’approcha et la sermonna en lui déroulent un long monologue sur la propreté d’un endroit publique et de l’image des employés et patati, patatra. Quand il s’en fut allé, elle appuya ses coudes sur le comptoir et le menton dans ses paumes, frustrée. Elle détestait ce faire dire quoi faire, mais c’était le boss ici, elle n’avait pas à rouspéter. À ce moment-ci, quelqu’un entra dans un nouveau tintement de clochette. Elle tourna les yeux vers la chevelure à la couleur hors du commun.

Accoudé au comptoir du magasin, Théo regardait les rares fées passer devant la vitrine qui affichait en grosse lettres rouges et arabeques "Rosmary, Antique Dealer" suivit du numéro de la boutique. A la poignée pendait mollement une plaquette en bois qui indiquait que le magasin était ouvert. Pourtant personne n'avait mis le pieds ici, et la jeune fée s'ennuyait horriblement. Il avait d'abord joué avec une lampe à huile des plus basiques pour finir avec un vinyle qui projetait les paroles de la chanson en espèce de lettres lumineuses dont la luminosité s'altérait puis disparaissaient complètement. Adcock avait donc décidé de partir, le vieux crouton était derrière et il considérai avoir finit ses tâches. Il avait pris un post-it à la volée et avait gribouillé dessus "Je suis sorti, je reviendrais ce soir". Inutile de signer, le vieillard était veuf et Théo était le seul employé ici. Il était à présent dehors, dans les ruelles mal fréquentées et sombres. Quelques vampires pas nets, mais Théo n'y fit pas attention, et son sang ne les intéressait pas. Il était trop amer pour eux, rien à voir avec celui des humais. De la musique se fit entendre non loin de là. Il tomba sur un bar miteux, seul au milieu des bâtisses en ruine pour certaines... "Et puis il est pas si mal mon appart' ! " Il venait d'entrer dans la tête d'une jeune humaine, du moins il l'entendait. Elle mentait, et s'ennuyait par-dessus le marché. Un sourire malicieux orna ses lèvres. Il ferait son show... La frêle silhouette s'était glissée à l'intérieur, il avait décidé de se révéler, parce que rappelons-nous que le monde obscure est ignoré des Terrestres. Mais quelques secondes après, il disparu sans crier gare. Attendons.

Lorsque La demoiselle aux cheveux ébènes avais prononcé les dernières paroles de sa phrase destiné à Margarette, elle avait eu une drôle d’impression. Elle n’aurait pas puy décrire ce que c’était mais une chose était certaine, c’était étrange, elle n’avait jamais ressentit ça auparavant. Comme si on était entré dans son esprit, comme si tout à coup, c’était un espace public où n’importe quel individu pouvait avoir accès. Elle se massa la base du nez avec les doigts, fermant les yeux. La fatigue peut-être, elle n’en savait rien. Elle oublia rapidement cet incident, se disant que ce n’était rien.
La tête à la chevelure bleu venait d’entré et elle cela l’aida vivement à ne plus penser à son esprit qu’elle croyait déranger. Il lui arrivait parfois de se posé des questions sur sa santé mentale mais croyez-moi, peu importe ce qu’elle aurait pu dire, un psychiatre aurait trouvé un trouvé un problème. Vous savez, dès que vous avez un passé qui aurait pu vous traumatiser, une opinion différente, on vous accusait de toute sorte de choses. Mieux valait ne pas se retrouver en leurs présence. Parlant de présence, la tignasse bleue n’était plus là. À peine venait-elle d’entrer qu’elle avait disparue, en un clignement de paupières, l’espace qu’il occupait était à présent vide.

C’était impossible, elle n’avait pas rêvé, non? Des têtes dans le bar s’était tourné à la vu de sa chevelure original, il était bien entré, il ne pouvait pas avoir quitté le lieu aussi rapidement. Elle balaya l’endroit du regard en gardant la tête bien fixe, de peur de faire un faux mouvement qui pourrait bien l’envoyer valser hors du support de son banc déjà pas très large. Ses yeux devaient lui jouer des tours. Elle ne pouvait pas manquer une tronche pareille! La fatigue, ça ne pardonnait pas tous quand même! Non, c’était autre chose. La drogue? Surement. « Putain, faut que j’diminue la dose D : » pensa-t-elle effarée. Ben ouais, parce que mademoiselle était un belle drogué dans l’âme et que chaque jour, ça empirait. Chaque jour, tout allait mieux dans sa vie, chaque jour, elle entrait dans un monde qu’elle ne voulait pas quitter, chaque jour, elle se réveillait dans ce qui aurais du être un cauchemar, elle se réveillait dans son le merdier dans lequel elle s’était foutu. Chaque jour, elle détruisait ce qui lui restait de sa parcelle de vérité, elle détruisait le peu qu’il lui restait d’accrocher à la réalité. Elle chercha sur les regards dans la salle si quelqu’un avait vu ce qu’elle avait vu, ou plutôt ne voyait plus. Elle était en train de devenir folle, à coup sûr.